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Trop de Français souffrent "d’illectronisme" !

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Trop de Français souffrent "d’illectronisme" !

"L’illectronisme" est le nom que les sociologues ont donné à ce que l’on appelait auparavant la "fracture numérique" ! 


"L’illectronisme" est le nom que les sociologues ont donné à ce que l’on appelait auparavant la "fracture numérique" !  Autrement dit, la difficulté, voire l’incapacité, d’une part significative de nos compatriotes à se servir d’outils tels que les ordinateurs, les tablettes ou les smartphones. 
Leur usage est pourtant devenu quasiment incontournable dans nos vies…
"Illectronisme" est un néologisme construit par transposition du concept "d’illettrisme" aux insuffisances de compétences dans le domaine du numérique. 
"Une personne sur six n’utilise pas Internet, plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base", titrait l’Insee en tête d’une étude* publiée le 30 octobre 2019 (lien). 
Très détaillé, ce document constatait en outre "qu’En 2019, 15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année, tandis que 38 % des usagers manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence. 
Ainsi, l’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne 17 % de la population."
En préambule de cette étude, l’Insee notait également "qu’Une personne sur quatre ne sait pas s’informer, et une personne sur cinq est incapable de communiquer via Internet. Les personnes les plus âgées, les moins diplômées, aux revenus modestes, celles vivant seules, ou en couple sans enfant, ou encore résidant dans les DOM sont les plus touchées par le défaut d’équipement comme par le manque de compétences." 
Une réalité dont ni le personnel politique ni la majorité de nos concitoyens ne semblent malheureusement s’émouvoir. 
Il est vrai que, constate l’Insee, "En France, le niveau global des compétences numériques est semblable à la moyenne européenne." 
Doit-on se contenter que l’état des lieux ne soit pas pire chez nous que dans les autres pays de l’UE ? Évidemment non.
Et cela d’autant moins qu’il ne faut pas se bercer d’illusions : en deux ans, le navrant constat de la situation qu’a mesuré l’Insee en France n’a guère évolué. 
En termes de conséquences sur la vie des personnes concernées, la fracture numérique a même été aggravée par la crise du Covid-19 et les confinements subis par la population depuis le printemps 2020. 
Tant au plan professionnel qu’au plan scolaire, cette crise a en effet mis en lumière les flagrantes inégalités entre, d’une part, les personnes connectées et aptes à se servir correctement des outils numériques, et, d’autre part, le reste de la population des adultes et des adolescents en difficulté avec ces outils. 
Au total, ce sont 11 millions de Français (donnée France Info) qui "ne se sentent pas à l’aise avec le numérique" !
Parmi ces gens qui ressentent peu ou prou un sentiment d’exclusion, l’on compte principalement des personnes âgées : si l’on en croit un récent reportage de Frédérique Marié sur France Info (2 mai), 36 % des plus de 70 ans, et 42 % des plus de 80 ans sont en situation d’illectronisme. 
Une réalité d’autant plus mal vécue par cette population que la dématérialisation, toujours croissante, des démarches administratives ne fait qu’accentuer le phénomène. 
Si l’on ajoute à cela le fait de se sentir impuissant à communiquer avec des parents connectés, on prend conscience du malaise de ces personnes. 
À noter, a précisé la journaliste que 12 % des jeunes se disent eux aussi "mal à l’aise avec les outils du numérique », et même « désemparés dès que l’utilisation devient moins ludique."
Faut-il compter sur Cédric O, le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique, pour améliorer de manière significative la situation ? 
On peut craindre que non, ou du moins de manière très insuffisante, et cela malgré une augmentation budgétaire substantielle de l’État dont il faut espérer qu’elle ne sera pas détournée par la mise en place d’un "pass sanitaire". 
L’action du sous-ministre semble en réalité principalement centrée sur l’équipement du pays en fibre optique et la dotation de matériels adaptés aux fonctionnalités numériques récentes. 
En septembre 2020, Cédric O observait en outre que "Le manque de formateurs et le manque de structuration et de professionnalisation de la filière formation nous est apparu comme étant le point de blocage majeur pour accélérer la formation des Français." 
En conséquence de quoi, il a entrepris auprès des collectivités territoriales des démarches pour améliorer sensiblement la formation initiale des jeunes et la formation continue des adultes à la maîtrise des outils numériques. Dont acte ! 
Espérons que cela sera suivi d’effet. 


En revanche rien ou presque n’a été dit concernant les personnes âgées. 
Cédric O reconnaît pourtant – et cela concerne principalement cette partie de la population – que le gouvernement est allé "trop vite dans la numérisation des services publics". 
Ce qui l’amène à tempérer l’objectif gouvernemental énoncé en 2017 dans le cadre du programme Action publique 2022 et visant 100 % de démarches dématérialisées à cette échéance. 
"Le plus urgent n’est [désormais] pas le 100 % mais la qualité des 70 % actuels", concède le secrétaire d’État. 
Reconnaître cette erreur de stratégie est à mettre au crédit de Cédric O, mais c’est loin d’être suffisant : quelles mesures concrètes a-t-il l’intention de prendre – dans les prochains mois et non lors d’un hypothétique 2e mandat macronien – pour donner, notamment aux associations et aux gestionnaires de maisons de retraite et de résidences séniors, les moyens de disposer des formateurs compétents pour aider les personnes âgées en difficulté avec le numérique à sortir de l’illectronisme qui les pénalise ?
Quelle que soit la catégorie d’âge des personnes concernées par l’illectronisme, chacun doit avoir présent à l’esprit qu’il s’agit là d’un handicap dans la société contemporaine
Outre les démarches administratives, un minimum de maitrise des outils numériques est en effet devenu indispensable dans le cadre scolaire et universitaire, dans les entreprises, pour la recherche d’emploi, ou simplement pour échanger avec des amis et des parents. 
Conscientes du problème, les collectivités locales, Pôle emploi et de nombreuses associations ont mis en place des formations pour venir en aide aux personnes qui souffrent de cette fracture numérique. 
C’est bien, mais il y a encore tant à faire ! 
Sans aides significatives et sans une réelle détermination des pouvoirs publics, il est à craindre que l’illectronisme ne soit encore très présent dans les années à venir. 
Pour n’être pas majeur, ce problème n’en est pas moins préoccupant. 
D’où la nécessité de mettre ce sujet en débat durant la prochaine campagne présidentielle.

Signée Stéphane Legleye et Annaïck Rolland

Fergus le 18 mai 2021 : 

http://www.centpapiers.com/trop-de-francais-souffrent-d-illectronisme/



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