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Après l'Exode de 1940, l'Exode de 2020 !

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"Impossible de rester claquemuré dans 40 m²" : enquête sur ces Parisiens qui ont choisi le confinement à la campagne !



Mardi 17 mars 2020, les Parisiens se pressaient pour partir loin !

Par Thomas Rabino


Depuis le week-end dernier, des milliers de Parisiens ont quitté leur ville.
Leur destination : la province - notamment le Sud - où beaucoup possèdent des résidences secondaires.

Dans les gares parisiennes desservant les quatre coins du pays, les trains ont été pris d’assaut par des familles entières, ce mardi 18 mars 2020. 
"Nous sommes en guerre", avait martelé le président de la République dans son allocution de la veille au soir. 
Comme un stimulus, cette phrase a provoqué des réactions grégaires, qu’on pensait d’un autre temps. 
"Comparaison n’est pas raison, prévient l’historien Éric Alary, auteur d’un livre sur l’exode de mai-juin 1940 (L’Exode, Perrin). Mais on voit tout de même réapparaître des réactions profondément ancrées dans l’inconscient collectif. Or, le mot ‘‘guerre’’, prononcé sept fois par Emmanuel Macron, est un déclencheur. Il fait naître la peur d’être rattrapé par un danger mortel et appelle la fuite, la quête d’un refuge."
Agglutinés dans les wagons les emmenant loin de la capitale, les fuyards parisiens étaient précisément en "quête d’un refuge". 
D’autres avaient préféré les airs ou la route pour s’éloigner de la capitale. 
Les mesures de confinement, entrées en vigueur mardi à midi, ont convaincu les derniers indécis. 
Destination numéro 1 de ces réfugiés du coronavirus, la région Sud (ex-Provence-Alpes-Côte d’Azur). 
Elle semble devoir son attractivité au nombre de résidences secondaires qu’on y recense : 506.000 en 2012 selon l’INSEE, soit 17,3 % du parc local de logements, et la plus forte concentration après la Corse. 
Ce sont ces habitations que nombre de Parisiens ont ralliées, avec une préférence pour les coins les plus reculés, même si la Normandie, la Bretagne ou la Touraine ont aussi leurs adeptes.

Entre dimanche et mardi dernier, à la gare TGV d’Aix-en-Provence - située à 20 kilomètres du centre-ville -, les trains en provenance de Paris ont libéré des flots de voyageurs. 
En temps normal, une part importante d’arrivants se ruent sur la navette qui dessert la cité provençale par la route. 
Pas cette fois : "Le gros des gens qui se pressaient à l’arrêt du car n’étaient pas là pour monter dans mon véhicule, raconte Ahmed, chauffeur depuis une vingtaine d’années. Ils attendaient les cars à destination de Digne ou de Gap. Je n’avais jamais vu une telle affluence !"
Direction la campagne, donc, où l’herbe est plus verte, et l’air plus pur.
"Impossible de rester claquemuré à Paris dans 40 mètres carrés", explique Cyril, 35 ans, informaticien et célibataire. 
Son objectif ? 
Rejoindre sa ville natale, Gap. 
Même objectif pour Clara, qui a opté pour les Cévennes où elle a grandi : "J’avais besoin de me réfugier en pleine nature, loin de cette ambiance parisienne de plus en plus étouffante.
Cette année, les résidences secondaires du Sud ont donc été rouvertes en avance. 
C’est le cas de la villa de Bertrand, installé depuis quinze ans à Paris mais aixois d’origine, qui n’a pas hésité une seconde avant de revenir prendre ses quartiers à l’ombre de la Sainte-Victoire : "Toute la famille s’est rapatriée ici, confie-t-il a Marianne. Au total, avec mon épouse, nos enfants, leurs épouses et nos cinq petits-enfants, nous sommes treize. On se demande quand même ce qu’on fait ici. Ce n’est pas la guerre, non ? Mais quitte à être confinés, autant être en famille avec tout le monde, et pouvoir profiter d’un jardin, comme l’ont fait la plupart de nos proches."
Pour autant, la nécessité de disposer d’un cadre de vie confortable, si possible au soleil, est-elle le seul moteur de cette fuite ? 
Bizarrement, la peur de la contagion, au moins aussi diffuse que la contagion elle-même, n’est pas d’emblée évoquée par nos interlocuteurs : "On s’en fiche un peu, souffle Bertrand, qui s’interroge : Pourquoi les Parisiens seraient-ils plus porteurs de virus que d’autres ? Aucun d’entre nous n’a le moindre symptôme, on respecte le confinement, et on a fait toutes nos courses pour tenir…


 


"Ces gens-là ne sont pas très intelligents !"

L’idée selon laquelle la promiscuité d’une ville comme Paris pourrait favoriser la transmission du Covid-19 semble tout de même ancrée dans de nombreux esprits. 
Célibataire sans enfants âgée d’une quarantaine d’années Lola, qui a rejoint sa famille près d’Aix, le reconnaît volontiers : "Je me suis demandée si mon comportement n’était pas irresponsable, reconnaît-elle. Et puis j’ai fait ma valise !
Au risque de contaminer ses parents, leurs proches, ou même un voisin de train ?
On sait en effet que les Italiens du Nord ayant fui vers le Sud ont contribué à l’extension de l’épidémie. 
Une menace que redoutent ces Provençaux témoins du défilé de nouveaux arrivants : "Ces gens-là ne sont pas très intelligents, s’indigne Charlotte, responsable d’une alimentation bio à Digne. Ils ramènent le virus avec eux dans les campagnes, où on manque justement de médecins !" Dans une ville de province comme Aix – qui s’est d’ailleurs partiellement vidée de ses habitants, le constat est largement partagé par les autochtones. 
"Ils sont scandaleux, ceux-là ! Quel égoïsme !", s’indigne Marie, 30 ans. 
Si les nouveaux clients qui ont déferlé dans sa supérette lundi ont permis à Max d’enregistrer un chiffre d’affaires en hausse de 250 %, leur attitude l’a choqué : "Ce n’était pas les gens du quartier que je connaissais, mais plutôt des touristes avec un accent pointu, genre parisien, qui se sont rués sur tout et n’importe quoi ! Ils se plaignaient aussi du manque de choix. On croit rêver !"
Une folie collective qui, en fait, aura contaminé bon nombre de Français dans toutes les régions du pays. 
Avec un clivage à venir entre les propriétaires et les locataires. 
"Comme en 1940, le facteur social est déterminant, constate Éric Alary. Il y a 80 ans, l’exode a été un flux suivi d’un reflux rapide, dès l’entrée en vigueur de l’armistice de juin 1940. Mais la plupart des personnes qui sont restées en zone Sud étaient celles qui avaient un pied-à-terre, donc un certain niveau de revenus. Les autres sont retournés en zone occupée…"
Reste que, cette fois, aucun territoire n’est à l’abri du virus.


En savoir plus sur le coronavirus avec "Marianne" :
https://www.marianne.net/societe/impossible-de-rester-claquemure-dans-40-m2-enquete-sur-ces-parisiens-qui-ont-choisi-le 



ainsi, les articles Après l'Exode de 1940, l'Exode de 2020 !

soit tous les articles Après l'Exode de 1940, l'Exode de 2020 ! Cette fois, nous l'espérons peut offrir des avantages à vous tous. Bon, vous voyez dans un autre article affichage.

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