Titre : Présidentielle : l’inconnue du vote enseignant
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Présidentielle : l’inconnue du vote enseignant
Présidentielle : l’inconnue du vote enseignant |
Lors d’une manifestation de professeurs et d’étudiants demandant des ressources supplémentaires pour les écoles situées en ZEP, le 19 janvier à Marseille. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP
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Alors que le premier tour de l’élection présidentielle se rapproche, le « vote enseignant » alimente commentaires et spéculations. Le « volet enseignant » de l’enquête sur le vote des fonctionnaires publiée le 21 février montre en effet que « le sentiment de proximité partisane avec le PS a indubitablement baissé : 24 % des enseignants disent se sentir proches de ce parti aujourd’hui, contre 35 % en 2012 et même 40 % en 2007 », explique dans Le Monde Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS au centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Le chercheur y évoque « le résultat de la déception suscitée par des politiques menées durant le quinquennat, notamment la réforme du collège. Le sentiment d’un déclin de l’institution scolaire auquel les recrutements ne remédient pas ».
Selon ce sondage, cette désaffection bénéficie à Emmanuel Macron, crédité de 29 % d’intentions de vote, devant Benoît Hamon (25 %) et Jean-Luc Mélenchon (16 %), tandis que Marine Le Pen est créditée de 7,5%. Mais « on reste dans une grande incertitude quant aux choix qui seront faits dans l’isoloir », estime M. Rouban.
« Y a-t-il un vote enseignant ? » se demande donc Philippe Watrelot sur son blog. « Même si côté éducation, le bilan peut apparaître positif aux yeux d’un certain nombre d’enseignants ou négatif pour d’autres, il est clair aussi que le vote ne se fera pas, et c’est bien logique, que sur ce seul aspect. Les enseignants comme le reste des Français voient le bilan de l’ensemble du quinquennat dans tous les domaines. (...) Et si le “vote enseignant” n’existait pas ? », interroge-t-il.
« Le vote enseignant, une nouveauté ? » Pour prendre du recul, l’historien Claude Lelièvre a recensé les résultats de plusieurs enquêtes d’opinion depuis 1995. Il montre que « les scores des candidats socialistes dans ces sondages pour les élections présidentielles peuvent être extrêmement variables ». Il relève aussi qu’« un autre phénomène régulièrement sous-estimé est la forte installation d’un vote ’’centriste’’ voire de ’’centre droit’’» parmi les enseignants. Selon les sondages, 30 % d’entre eux auraient penché pour François Bayrou en 2007.
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Egalité. La formation des personnels de l’éducation à promouvoir l’égalité entre filles et garçons reste au milieu du gué, selon un rapport du Haut Conseil à l’égalité divulgué le mercredi 22 février. Seules la moitié des écoles supérieures du professorat et de l’éducation sondées sont capables de former les étudiants accueillis sur leurs bancs à débusquer les stéréotypes. Seule la moitié, aussi, propose un module consacré à l’égalité filles-garçons.
Médecine. La conférence des doyens des facultés de médecine renouvelle son appel à supprimer le numerus clausus, ce contingentement des places à l’issue de la première année commune aux études de santé, dans ses « dix propositions »rendues publiques lundi 20 février.
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