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On harcèle bien les flics syndiqués

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On harcèle bien les flics syndiqués

        J'exprime publiquement mon soutien et ma solidarité  au policier  Axel Ronde  BV                                                                        


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On harcèle bien les flics syndiqués


IXCHEL DELAPORTE
MERCREDI, 15 FÉVRIER, 2017
L'HUMANITÉ

                   Placardé, épuisé par une guerre des nerfs, Axel Ronde ne renonce pas à faire valoir ses droits et à « faire en sorte que le droit du travail s’applique à tous ». J. Jaulin/Hanslucas



Placardé, épuisé par une guerre des nerfs, Axel Ronde ne renonce pas à faire valoir ses droits et à « faire en sorte que le droit du travail s’applique à tous ». J. Jaulin/Hanslucas
Julien Jaulin
Discrimination. Considéré comme un « ennemi de l’intérieur », Axel Ronde, de la CGT police, paie ses combats syndicaux au prix fort. Aujourd’hui, il se bat contre l’injustice qu’il subit.
« Le comportement du fonctionnaire a déjà commencé à provoquer un malaise dans le management de la compagnie, avec la constatation d’un début de contagion fragilisant l’activité opérationnelle du service. » Ainsi pointé par son chef, directeur de l’ordre public et de la circulation, le fonctionnaire qui propagerait le virus de la contestation est Axel Ronde, policier et syndicaliste à la CGT. Depuis 2014, il subit un harcèlement soutenu de la part de sa hiérarchie. Son tort : dénoncer les conditions de travail et les dérives de la prestigieuse Compagnie des transferts, escortes et protection ­(Cotep), qu’il intègre en 2007.
Entré dans la police à 19 ans comme ­policier auxiliaire, Axel Ronde devient adjoint de sécurité dans les quartiers ­populaires de Trappes pendant trois ans. Il se plaît à faire de l’îlotage. « Malheureusement, cette police de proximité a été cassée par Sarkozy alors qu’elle avait un effet ­positif », regrette-t-il. Il observe, de loin, les syndicats et vote CGT sans y adhérer. « À l’époque, la CGT était plutôt bien représentée. Elle portait un discours sensé, à l’opposé des discours répressifs des autres syndicats, bras armés des politiques. » En 2003, à 26 ans, il obtient son concours de police. Encore deux ans dans une ­compagnie d’intervention à Paris, puis il entre à la Cotep.

Axel s’inquiète aussi de l’équipement inadapté sur l’escorte de terroristes

La Cotep étant située à Vincennes, le ministère de l’Intérieur considère que ces fonctionnaires spécialisés peuvent tout aussi bien, à leurs heures perdues, s’occuper des sans-papiers. « On était face à la misère humaine, on entendait les histoires d’hommes qui travaillaient et qui se faisaient exploiter par leur patrons sans accès aux droits. On expulsait de pauvres gens, mais il fallait faire du chiffre. » Ces missions se font dans les pires conditions. Axel Ronde interpelle ses chefs, alerte sur la perte progressive des techniques de missions sensibles. Il devient gênant. Et prend le risque d’une mauvaise notation, pouvant bloquer ses avancements. Quand il demande au syndicat Alliance (majoritaire de droite) de le représenter sur ce conflit, il est lâché.
Depuis son entrée dans cette unité, Axel Ronde est animé par la volonté de « faire en sorte que le droit du travail s’applique à tous, pour le bien du service ». Soutenu par ses collègues, il monte, en 2012, une section CGT police, qui attire une trentaine d’adhérents. Mais l’arrivée de ce syndicat trublion va faire enrager la hiérarchie. « Quand j’ai été reçu par le commandant avec un délégué national de la CGT, il était sur la défensive, persuadé que nous faisions de l’infiltration », relate-t-il, encore sidéré.
Il dénonce l’absence de la hiérarchie les week-ends d’astreinte. Et réclame le paiement des heures supplémentaires. Il attire l’attention sur les conditions de transfert au centre de rétention, dans des cages de camions cellulaires, où il fait très chaud l’été et froid l’hiver. « Les détenus comme les policiers faisaient des malaises à répétition. Et en face, la hiérarchie nous disait “c’est comme ça”… » Infatigable, malgré les menaces de mutation, Axel Ronde s’inquiète de l’équipement inadapté sur l’escorte de terroristes. « Les armements et les gilets pare-balles étaient défaillants. J’avais demandé des G36 et des casques balistiques. On m’avait répondu négativement. Comme par hasard, cet équipement est arrivé après Charlie… » Dès 2013, une première procédure de mutation s’enclenche.
En 2014, les intimidations s’intensifient. La hiérarchie engage une procédure disciplinaire. Sauf qu’Axel Ronde ne passe devant aucune commission disciplinaire. Son dossier est vide. Mais, en janvier 2015, il est relevé de sa mission. Il fait un malaise lors de l’entretien et se fait évacuer par les pompiers. Arrêté pour dépression pendant six mois, il demande la reconnaissance de ce malaise comme accident du travail. Refusé. Pour Axel Ronde, la hiérarchie dans la police maltraite ses troupes et règne par la peur. « C’est aussi pour ça qu’on a vu des centaines de policiers manifester dans les rues à Paris. Ils n’en peuvent plus mais ils ont peur de dénoncer parce que la réponse en face est très dure. J’en suis la preuve vivante », analyse-t-il.

Il craint d’être affecté à la circulation comme un débutant

Impuissant face à la décision de mutation, Axel Ronde reprend le travail en juillet 2015 en mi-temps thérapeutique dans un bureau où il est censé relever les infractions via un radar semi-automatique. Sauf que ce radar n’a jamais fonctionné. « C’est un placard, je passe mes journées à faire des photocopies et du classement », soupire-t-il. En novembre 2016, lorsqu’il demande à nouveau sa réintégration dans la Cotep, on lui répond négativement. Axel Ronde ne se démonte pas et demande un plan professionnel de reconversion. Encore une fois, pas de ­réponse. Le fonctionnaire saisit le préfet de police. Ce dernier le renvoie vers la direction des ressources humaines, mais là encore le retour est négatif. Son plan de formation est refusé. Pour Axel Ronde, l’horizon est bloqué. Même ses arrêts maladie ne sont plus reconnus. « On me note systématiquement en absence injustifiée. » Et la guerre des nerfs continue. Deux jours après notre demande restée sans réponse d’entretien avec la préfecture de police, Axel Ronde s’est vu supprimer sans explication sa place de parking. En attendant, il craint d’être affecté à la circulation comme un débutant. « C’est épuisant, je n’ai pas de porte de sortie. Mais je ne quitterai pas la police. C’est mon métier. Je comprends les collègues qui se suicident, je suis dans cette spirale-là. »
rubrique société


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