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Titre : Dans la presse étrangère - lundi 20 février 2017
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Dans la presse étrangère - lundi 20 février 2017

Dans la presse étrangère

Deux visions s’affrontent en Equateur

Lenin Moreno, candidat du parti au pouvoir, Alliance PAIS, à l’élection présidentielle et favori pour succéder à Rafael Correa, vote dans un bureau de la capitale Quito, le 19 février. RODRIGO BUENDIA / AFP

La fin d’un cycle ? L’Equateur pourrait basculer à droite, comme l’Argentine, le Pérou et le Brésil. Lenin Moreno, candidat adoubé par l’actuel président socialiste Rafael Correa, se trouve en ballotage avec l’opposant Guillermo Lasso, à 38,87 % contre 28,5 % selon les derniers résultats partiels. Pour échapper à un second tour le 2 avril, il doit emporter plus de 40 % des voix et devancer son challenger d’au moins 10 points. The New York Times, The Guardian M. Correa n’a pas réussi l’an dernier à faire voter la réforme constitutionnelle qui lui aurait permis de se représenter. Après ses dix années au pouvoir, c’est un tournant pour le petit pays pétrolier d’Amérique latine. S’il a désigné comme successeur M. Moreno, leur différence de style est frappante. Le candidat, paraplégique à la suite d’un accident, manie abondamment l’humour, s’avère beaucoup plus discret que le président sortant et plus ouvert. The Guardian Le candidat de la droite, M. Lasso, est un ancien banquier. La suppression immédiate de 14 taxes est au cœur de son programme, soutenu par son parti Créant des opportunités (CREO). Il a aussi promis d’expulser Julian Assange de l’ambassade équatorienne à Londres, où le fondateur de WikiLeaks est réfugié depuis quatre ans et demi. The Christian Science Monitor, PanamPost Le ralentissement économique, depuis deux ans, constitue l’un des éléments clés de cette élection. Le président sortant a rétabli la stabilité et réduit les inégalités, mais l’Equateur souffre de la chute des cours du pétrole et de la hausse du dollar. Le prochain gouvernement n’échappera pas à l’élaboration d’une politique de baisse des dépenses publiques. El Pais, The Economist Hier, les électeurs ont aussi voté sur l’interdiction pour tout élu ou fonctionnaire de détenir des avoirs ou des capitaux dans des paradis fiscaux. Un référendum vendu comme un « pacte éthique » par M. Correa, après le scandale des « Panama Papers ». TeleSUR, Notas Le gouvernement actuel est lui-même éclaboussé par le scandale d’Odebrecht. Une enquête menée depuis 2014 a révélé un système de corruption mis en place par des groupes brésiliens du bâtiment, pour obtenir de lucratifs marchés de sous-traitance de Petrobras. Pendant la campagne, un député a affirmé que des pots-de-vin ont été distribués en Equateur à travers trois sociétés. El Comercio

Pression de Moscou dans le conflit est-ukrainien. Passeports, certificats de naissance, immatriculations… La Russie reconnaît désormais des documents délivrés par les républiques séparatistes de Donetsk et de Louhansk, alors qu’une trêve entre l’armée ukrainienne et les rebelles doit débuter aujourd’hui. Vladimir Poutine invoque des raisons humanitaires, en réponse à la poursuite du blocus économique des régions par Kiev. Cette reconnaissance officielle temporaire,« jusqu’au règlement politique de la situation », pourrait ouvrir la voie à celle de leur indépendance, selon certains analystes. Le président ukrainien, Petro Porochenko, dénonce de son côté une « violation du droit international ». Kommersant La Chine n’achète plus de charbon à la Corée du Nord. Décision surprise et coup dur pour les finances de Pyongyang : son grand voisin suspend ses importations de charbon jusqu’à la fin de l’année, officiellement pour mettre en œuvre les sanctions de l’Organisation des Nations unies. Le régime nord-coréen a sans doute irrité Pékin avec son nouveau test de missile le 12 février et l’assassinat en Malaisie du demi-frère du dirigeant Kim Jong-un, le lendemain. The Washington Post Massacre de civils en République démocratique du Congo. Une vidéo montre pour la première fois une tuerie perpétrée au Kasaï par l’armée, susceptible de constituer une preuve de crimes de guerre. Une centaine de personnes auraient été tuées entre le 9 et le 13 février dans cette région du centre du pays. La RDC se trouve dans une impasse politique entre le président, Joseph Kabila, dont le mandat s’est terminé en décembre, et l’opposition, qui souhaite organiser une élection au plus vite. The New York Times Sortie de crise au Vatican. L’Ordre de Malte a fixé l’élection du nouveau Grand Maître au 29 avril, après la démission de Fra’ Matthew Festing. Le Britannique était en conflit ouvert avec le pape François, reflet de la lutte entre progressistes et conservateurs au sein de l’institution. A vocation humanitaire, c’est l’une des plus anciennes institution du monde chrétien. Le Temps Source Le Monde.fr

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